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Ventilation non invasive (VNI) à domicile : mise en place, paramètres et devenir des patients - 21/12/15

Doi : 10.1016/j.rmr.2015.10.691 
M. Patout 1, , J. Dupuis 2, A. Benattia 1, E. Lhuillier 1, M. Mackie 3, N. Grey 3, G. Arbane 3, P. Marino 3, J. Steier 3, C. Viacroze 1, L. Molano 1, F. Portier 1, D. Benhamou 1, B. Lamia 1, P. Murphy 3, N. Hart 3, A. Cuvelier 1, J. Muir 1
1 Service de pneumologie et soins intensifs respiratoires, UPRES EA3830, CHU et université de Rouen, Rouen, France 
2 ADIR Assistance, Isneauville, France 
3 Lane Fox Respiratory Unit, Londres, Royaume-Uni 

Auteur correspondant.

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Resumen

Introduction

La pratique de la ventilation non invasive (VNI) à domicile pour le traitement de l’insuffisance respiratoire chronique varie selon les centres. L’objectif de cette étude était de décrire les modalités d’initiation et le devenir des patients au sein de deux centres experts européens.

Méthodes

Étude rétrospective utilisant les bases de données prospectives des patients appareillés par VNI à domicile au sein de la Lane Fox Respiratory Unit (LFU) à Londres et du service de pneumologie du CHU de Rouen entre le 1er janvier 2008 et le 31 décembre 2014.

Résultats

Mille sept cent quarante-six patients ont été appareillés par VNI à deux niveaux de pression. Parmi les patients, 29,5 % (n=515) étaient atteints d’un syndrome obésité-hypoventilation, 22,8 % (n=398) d’une pathologie neuromusculaire, 19,1 % (n=334) d’une BPCO, 12,6 % (n=221) d’une BPCO associée à un syndrome d’apnée du sommeil (SAOS), 10,6 % (n=184) d’un SAOS et 5,4 % (n=94) d’une pathologie de la paroi thoracique. La VNI était initiée à la suite d’un épisode aigu de manière plus fréquente à Rouen (59 %) comparativement à Londres (39 %) (p<0,001). L’aide inspiratoire des patients LFU était significativement plus élevée que celle des patients de Rouen : 14 [10–18] vs 12cmH20 [10–14] (p<0,001). L’observance médiane au traitement était supérieure chez les patients de Rouen : 7,35 [4,75–9,1] vs. 5,2h [2–7,4] (p<0,001) et variait significativement selon la pathologie sous-jacente. La survie médiane variait significativement selon le type de pathologie (Fig. 1). Les patients atteints de BPCO+SAOS avaient une survie significativement supérieure à ceux avec BPCO.

Conclusion

Les réglages de la VNI et le moment de l’appareillage varient significativement selon le centre d’appareillage. Les patients appareillés par VNI et atteints de BPCO ou d’une pathologie neuromusculaire ont le pronostic le plus sombre. Les patients associant BPCO et SAOS constituent un groupe avec certaines caractéristiques propres.

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Vol 33 - N° S

P. A53-A54 - janvier 2016 Regresar al número
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  • Importance de l’indice de masse corporelle dans l’efficacité de la ventilation non invasive au long cours chez les patients atteints d’une bronchopneumopathie chronique obstructive
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